Les 9 et 10 novembre 2022, nous avons été invités à participer à l’événement Energyear 2022 qui se déroulait à Paris.
Lors de ce salon, Bertrand Belben directeur du développement France est intervenu pour parler du développement de l’éolien en France.
Energyear: table ronde sur la loi d’accélération des énergies renouvelables
En amont des débats actuels au Parlement dans le cadre de la loi d’accélération des énergies renouvelables, le manque d’ambition de la France dans le domaine a occupé une large part des débats lors de cette table ronde.
Le retard de la France dans la réalisation de ses objectifs a d’ailleurs été sanctionné à hauteur de 500 millions d’euros par l’Union Européenne.
Comment la France peut combler son retard?
Pour développer plus rapidement des installations renouvelables sur son territoire, la France doit assouplir certaines contraintes et surtout raccourcir des procédures qui s’éternisent souvent. “Les énergies renouvelables sont centrales dans notre mix électrique, pour notre indépendance énergétique ainsi que pour la décarbonation de nos usages, donc la protection de notre planète” a précisé Bertrand Belben en direct du Salon Energyear.
“Des contraintes fortes comme celles des radars météo France ou de l’armée doivent être levées si nous voulons être au rendez-vous de nos ambitions” a-t-il ajouté par la suite. Sur ce sujet, notre directeur du développement a évoqué la difficulté à s’approvisionner sur le marché en éoliennes ayant un dimensionnement adapté aux contraintes françaises.
Par ailleurs, conscient des doutes qui planent parfois sur l’éolien, Bertrand Belben a insisté sur le fait que les bonnes pratiques au sein de la filière doivent primer et être valorisées. Nous prenons notre part des responsabilités chez Renantis afin de mettre en place une plus juste répartition de la valeur créée.
La loi d’accélération des énergies renouvelables actuellement en débat au Parlement doit absolument déboucher sur de véritables avancées pour développer plus rapidement des parcs éoliens et photovoltaïques sur notre territoire. C’est un enjeu de responsabilité sur lequel nous demandons aux parlementaires d’être à la hauteur.
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