Alors que le mois de novembre s’étend, réchauffons nous un peu en parlant d’énergie solaire !
Comme l’éolienne, la centrale solaire fait parfois l’objet d’idées reçues sur sa rentabilité, sa composition ou son impact environnemental.
Il convient alors d’exposer les faits avérés de cette filière primordiale à la transition énergétique.
Fonctionnement d’un panneau photovoltaïque
Revenons d’abord aux bases. Voici comment se déroule la production d’électricité dans un panneau solaire et jusqu’au réseau :
- Le soleil produit de la lumière composée de photons. Ces sont des particules microscopiques, qui vont venir percuter les cellules en silicium du panneau solaire
- Leur énergie est alors transmise aux électrons contenus dans le panneau. Ils sont mis en mouvement et cela crée un courant continu
- Le courant continu est alors converti en courant alternatif grâce à un onduleur
- Puis sa tension est élevée grâce à un transformateur pour pouvoir être injecté dans le réseau, sur des lignes à haute tension
- L’électricité ainsi produite pourra être utilisée sur nos appareils électriques, stockée pour plus tard à l’aide de batteries de stockage, ou encore revendue à un distributeur d’électricité
La réalité d’une centrale solaire
Beaucoup d’idées reçues circulent quand il s’agit de centrale solaire, il faut savoir différencier le vrai du faux !
Tout d’abord, les panneaux solaires ne contiennent aucune « terre rare ». Ils sont principalement constitués de silicium, un des éléments les plus abondants sur Terre. Seuls certains matériaux utilisés comme l’indium ou l’argent sont des ressources limitées dont il faudra adapter l’approvisionnement sur le long terme. Pour autant, cela n’empêche pas le développement du PV.
De plus, ce système fournit beaucoup plus d’énergie qu’il n’a été nécessaire pour sa conception. Une installation classique en silicium monocristallin la rembourse sa dette carbone en seulement 1 année, pour une durée de vie moyenne de 30 ans à plus de 80% de ses capacités.
Enfin, un module en fin de vie est recyclé et valorisé à près de 95%. Au total, une installation PV composée de panneaux en silicium monocristallin émettra en moyenne 30 gCO2eq/kWh. C’est très largement inférieur au gaz naturel qui émet 443 gCO2eq/kWh ou une centrale à charbon à 1058 gCO2eq/kWh.
Le photovoltaïque est donc à développer autant que possible et sous toutes ses formes, dans le but de diminuer les émissions de CO2 de notre mix énergétique. C’est avec ce type de technologie que nous pourrons préserver notre environnement pour les générations futures.
Pour toute information complémentaire sur les centrales solaires et panneaux photovoltaïques, n’hésitez pas à nous contacter !